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"Depuis le lundi 13 mai 2024, la Nouvelle-Calédonie est en proie à de nombreuses émeutes meurtrières. L'Etat d'urgence a été décrété mercredi 15 mai par le gouvernement français. Après cinq morts dont deux gendarmes, les prémices d'une guerre civile voient le jour. Pourquoi l'archipel en est-il arrivé là ?" + interview avec Mgr Riocreux. Alors que la Nouvelle-Calédonie s'embrase, Mgr Jean-Yves Riocreux, évêque émérite de Guadeloupe, qui a vécut douze ans à Nouméa, nous a fait part de sa tristesse face aux violences. Lui qui était sur place dans les années 80, et notamment lors des évènements de 84-85, lance à nouveau un appel à la paix et à la réconciliation. 2024, marque également les 50 ans de sacerdoce de Mgr Riocreux. Ordonné le 22 juin 1974 à Marlhes dans la Loire, pour le diocèse de Nouméa, il fêtera son jubilé d'or de 22 juin 2024 dans la même église où il fut baptisé et ordonné. L'occasion de revenir sur ses missions aux quatre coins du monde, de l'Océanie aux Antilles en passant par Pontoise et Paris.

"En Nouvelle-Calédonie, les émeutes des dernières semaines ont laissé une partie du territoire exsangue. Dépassées par les dégâts, les associations catholiques tentent de trouver des solutions pour apporter leur aide aux plus démunis"

"La Fédération protestante de France appelle l'État "à renouer avec un esprit d'écoute' et un 'positionnement plus neutre" pour favoriser la reprise de dialogue en Nouvelle-Calédonie."

"Aucun représentant de ces courants n'a été - pour l'instant - invité à participer à la mission de conciliation voulue par Emmanuel Macron. Alors que les indépendantistes sont imprégnés de christianisme."

"Le pasteur Frédéric Rognon analyse, dans une tribune au « Monde », l'influence du catholicisme et du protestantisme dans l'archipel. Selon lui, il serait « sage de tenir compte de l'histoire » des institutions ecclésiales locales pour sortir de la crise."